Articles de presse des années 40
Durant les années d'occupation de la France, Radio-Andorre n'a jamais cessé de diffuser son programme musical. Sa neutralité ne pouvait que susciter les interrogations et la presse collaborationniste la soupçonnait d'être financée par le communisme. C'est cette presse collaborationniste qui sera la plus virulente contre la station.
A la Libération, et paradoxalement, on ne la soupçonnait plus d'être communiste, mais d'avoir été un poste nazi. Ces accusations, dans le sens du vent, cachaient des objectifs politiques mais surtout commerciaux. L'instauration du monopole d'État de la radiodiffusion en France, ne s'accordait pas avec la présence d'un puissant poste privé aux frontières de l'État et la presse se montra une nouvelle fois virulente contre Radio-Andorre et surtout contre son propriétaire, Jacques Trémoulet, accusé de collaboration mais blanchit par les Tribunaux en 1949.
Avoir été attaquée par la presse collaborationniste durant la guerre puis par la presse gaulliste à la Libération est peut-être la meilleure démonstration de la neutralité qu'avait su conserver la station.
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